Histoire du village

Selon les archives Monsteroux signifie Monte-Subterior ou Monte-inferior   (340 m d’altitude). 

Au XIe siècle, Monsteroux était une grande exploitation agricole constituée de maisons d’habitation et de terrains cultivés.

Au Moyen Âge le village faisait partie du Viennois et donc du royaume de Bourgogne.
Au XIIIe siècle se développe un culte à saint Laurent qui perdurera jusqu’à aujourd’hui , avec l’église de style roman portant son nom qui a été bâtie au-dessus de la rivière de “la Varèze ”  entourée de cinq maisons.

Les hameaux de Milieu et Bozancieux désignent les coteaux du flanc nord de la vallée . Monsteroux se trouve sur les collines du flanc sud .

Quand Monsteroux-Milieu prit son nom

Monsteroux-Milieu tient son nom de la réunion de la commune de Milieu et la paroisse de Monsteroux. Ces deux territoires ont été réunis au XVIème siècle, plus exactement le 21 janvier 1566 lorsque, dans la chambre haute de la maison forte de Barbarin, Messire Jean de Chastellier, chevalier, conseiller du roi, Trésorier-général du pays de Piémont et seigneur de Milieu fit l’acquisition de la paroisse de Monsteroux au noble Jean François de Saulsac, seigneur de Revel, premier baron du Velay :

« avec la juridiction haute, moyenne et basse pour lesdites terres, homes, et habitants d’icelle, pouvoir d’y instituer et destituer juge, châtelain , greffier et autres officiers nécessaires à l’exercice de la justice à tout plein fief d’Aubert , amendes , condamnations, censes, avenages, etc… »

La pièce où a été signé l’acte de vente est ouverte au public au château de Barbarin à Revel-Tourdan

Aux origines des noms :

Monsteroux

Au XIIe siècle les cartulaires mentionnent le nom de Milleu et Millef, puis Millief au XIIIe siècle et Millieu au XIVe siècle. Dans les textes écrits en latin on l’appelle Milliacum. Ces noms signifient-ils un lieu situé au milieu entre le Mons superior (Montseveroux) et le Mons Subterior (Monsteroux) ou veulent-ils dire un champ où l’on cultivait le millet ou mil ou le millet noir (sarrasin) ou encore sont-ils associés au mot “mille” , une distance de mille pas ?

Milieu

Avant sa réunion avec Milieu, Monsteroux (aux alentours du X et Xième) s’est d’abord appelé Mons subterior, autrement dit « Mont inférieur » en rapport avec Montseveroux qui lui, était appelé Mons superior en raison de ses 400 m d’altitude contre les 340 de Monsteroux. Monsteroux passa ensuite par des orthographes multiples entre les XI et XVIIIème siècles : Montseterox, Mons Seyterior, Montsouterou, Monterou.

Le Gontard

Gontard est un patronyme français créé à partir du prénom germanique Gunthard. En effet au V siècle notre région était rattachée au royaume des Burgondes (Saint Empire Germanique). On peut supposer qu’à cette époque un seigneur du nom de Gunthard était établi dans notre actuel Lieu-dit, et qu’il a donné son nom au village qui s’est développé dans la vallée.

Des origines à nos jours

L’activité agricole prédominait , mais les terrains caillouteux des coteaux où l’humus n’avait que quelques centimètres d’épaisseur la rendait très rude pour les agriculteurs. Quand on lit sur les cadastres de la commune de 1835 le mot “verger”,il faut savoir qu’à l’époque ce terme signifiait “chataignier”. Ce fruit était l’essentiel de la nourriture de “luxe”des villageois. 

En 1921 sous le nom “Etoile du Gontard”, la première équipe de foot naissait dans la vallée de la Varèze. De 1941 à 1947 l’association prendra le nom de” Football Club Gontardois” (dissoute sur décision de l’Etat), puis ” Union des Jeunes de Monsteroux” de 1947 à 1975 Depuis 1975 l’UJMM est devenue une association intercommunale.

L’aménagement du complexe sportif à commencé dès 1958 par l’achat du terrain actuel, l’UJMM l’a aménagé au fils des années, terrain de foot, de basket, vestiaires, buvette et en 1981 la construction du gymnase par des bénévoles .

Chaque année pour le lundi de Pâques, un tournoi sixte de football très populaire  regroupant près de 500 joueurs était organisé  . Désormais, il est remplacé par l’organisation d’un vide-grenier – brocante.

Traditionnellement la fête foraine avait lieu pour la Saint-Laurent, fête qui fut déplacée au 1er week-end de juillet dans les années 1980.  Elle a été relancée en 1998 dans le centre du Gontard puis arrêtée au début des années 2000.